GSM au volant – À présent une plus grosse amende

Vous êtes au volant depuis quelques minutes à peine, lorsque votre téléphone portable se met à retentir. D’un bref coup d’œil vous lisez le nom du contact, « mamy », et là, c’est l’angoisse. Il existe une loi symbolique interdisant chaque humain d’ignorer sa grand-mère, mais également une loi gouvernementale interdisant l’utilisation du téléphone au volant. Choix de Sophie ultime, quelles solutions s’offrent à vous ?

 

Répondre à mamy

Mauvaise réponse. À moins de posséder un système mains libres fiable, il est interdit de passer un appel téléphonique au volant d’un véhicule. Avec le kit mains libres, privilégiez avant tout les conversations courtes, réduisant ainsi fortement le risque d’accidents de voiture.

 

Envoyer un sms à mamy

Très mauvaise réponse. Il est strictement interdit d’envoyer des SMS lors de l’utilisation d’un véhicule, même lorsque celui-ci est à l’arrêt et que le téléphone est fixé au véhicule. L’idée n’est pas tant d’embêter les conducteurs et de briser le cœur des grands-mères, que de prévenir une conduite à l’aveugle – aussi momentanée soit-elle.

L’utilisation d’un GSM au volant cause actuellement plus d’accidents que la conduite sous l’effet de l’alcool ou de drogues quelconques. À cause de cela en 2022, une proposition de loi a été approuvée, prévoyant un passage de l’infraction du 2e au 3e degré, c’est-à-dire une infraction mettant directement en danger autrui, menant à une amende de précédemment 116€ à 174€. Ça fait cher le « je t’appelle plus tard bisous ».

 

Attendre et présenter ses excuses à mamy

Ding ding ding. Le cœur de mamy devra attendre. Après tout, ce n’est pas comme si vous n’alliez jamais la rappeler.

Que vous possédiez, ou non, un kit mains libres, il est toujours préférable d’attendre que votre véhicule soit complètement à l’arrêt, avant d’utiliser votre téléphone.

Par année, l’utilisation d’un smartphone au volant provoque plus ou moins 30 décès et 2 500 blessés. Peu importe qui est à l’autre bout du fil, il est toujours mieux d’attendre, que de devenir une statistique.

 

Sources : Europassistance ; RTBF ; MonAmende ; D.A.S