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Assurance Perte d’Exploitation

En cas d’incendie, de catastrophe naturelle, de vol ou encore de bris de machine (matériel endommagé ou détruit), une assurance perte d’exploitation vous permet de relancer votre activité dans de bonnes conditions. Cette garantie est destinée à tous les professionnels dont les locaux, le matériel et/ou la marchandise sont exposés à des risques. Elle permet à l’entreprise de compenser les effets de la diminution du chiffre d’affaires et de faire face à ses charges fixes en couvrant les frais généraux permanents (amortissements, impôts et taxes, loyers, rémunération du personnel, intérêts d’emprunt…).

 

En effet, les conséquences sont nombreuses et diverses :

1) Au niveau commercial

  • Les perturbations de l’activité découlant de la détérioration ou de la destruction de stocks, bâtiments, entrepôts ou installations suite à un sinistre peuvent aboutir à la baisse de qualité des produits et services;
  • La perte de clients entraînant la perte de parts de marché;
  • La perte de sous-traitants qui ne peuvent attendre que l’entreprise sinistrée fasse à nouveau appel à leurs services;
  • La perte de concessions et de licences spécifiques liées à l’obtention de quotas;
  • L’anéantissement de l’image de marque que l’entreprise s’est forgée tout au long des années antérieures.

Des années d’efforts en matière de collaboration et d’implantation sont balayées d’un seul coup.

 

2) Au niveau financier

En cas de sinistre, l’entreprise sera inévitablement aux prises avec les problèmes financiers suivants :

  • Problèmes de liquidité : les liquidités et les réserves de l’entreprise se voient entamées par les frais extraordinaires engagés pour amortir le choc du sinistre;
  • Perte de rentabilité : malgré la chute du chiffre d’affaires, une grosse part des frais exposés par l’entreprise subsistent (les frais dits “fixes”);
  • Problèmes de solvabilité : l’octroi d’un crédit est seulement possible si l’entreprise présente des garanties acceptables et si sa situation inspire suffisamment confiance.

Si les effets du sinistre se prolongent et si des mesures de redressement ne sont pas rapidement prises, ces phénomènes risquent encore de s’aggraver.

 

3) Au niveau social

Lors de la survenance d’un sinistre, le chef d’entreprise est confronté dans la plupart des cas à des difficultés d’ordre social. Celles-ci résultent principalement:

  • De l’impossibilité de mettre les employés en chômage technique;
  • De la nécessité de garder en service les ouvriers qualifiés ou expérimentés afin d’éviter qu’ils ne passent à la concurrence;
  • Du risque de voir se détériorer le climat social dans l’entreprise puisque le même sort ne sera pas réservé à tous les membres du personnel;
  • À la démotivation du personnel qui voit son avenir compromis.

 

©rawpixel

 

Le but de la perte d’exploitation est d’indemniser l’entreprise de telle sorte qu’elle puisse comptabiliser les mêmes résultats que si le sinistre ne s’était pas produit.

L’indemnisation comprendra celle:

  • Des frais fixes et du résultat d’exploitation dans la mesure de la réduction du chiffre d’affaires;
  • Des frais supplémentaires engagés avec l’accord de l’assureur ou de son expert pour sauver du chiffre d’affaires durant la période d’indemnisation.

Ces frais supplémentaires se rapportent par exemple à la location de locaux provisoires ou de machines en attendant la livraison des machines commandées, …

Les frais supplémentaires engagés ne pourront toutefois pas dépasser l’indemnité qui aurait été payée, s’ils n’avaient pas été engagés.

 

Périls couverts dans le cadre de l’Assurance Pertes d’Exploitation :

Le chef d’entreprise peut se prémunir contre les pertes d’exploitation consécutives à un sinistre incendie, une explosion, la foudre, le heurt de véhicules aériens (les périls dits “FLEXA”) survenant dans un des sièges d’exploitation, mais aussi contre les pertes d’exploitation après bris de machine ou tous risques chantiers.

Ainsi, après survenance d’un dommage couvert suite à un péril assuré, les conséquences économiques, sociales et financières qui en résultent sont couvertes.

En option, le dirigeant d’entreprise peut également choisir les garanties suivantes:

  • Couverture après d’autres périls: tempête, grêle, heurt de véhicule, fumée, dégâts des eaux, risques électriques, conflits du travail, attentats, vandalisme, déclenchement intempestif du sprinklage, bris de vitre,…;

Diverses formules sont proposées sur le marché globalisant les périls couverts.

  • Inaccessibilité du bâtiment: indemnisation du préjudice subi par l’assuré lorsqu’une autorité administrative, judiciaire ou de droit ou de fait empêche l’accès à son établissement en raison d’un incendie ou d’une explosion survenu dans le voisinage;
  • Carence des fournisseurs: indemnisation du préjudice subi par l’assuré suite à une interruption totale ou partielle de son activité après un incendie ou une explosion survenu dans l’établissement d’un fournisseur ou d’un sous-traitant;
  • Carence des clients: indemnisation du préjudice subi par l’assuré suite à une interruption totale ou partielle de son activité après un incendie ou une explosion survenu dans l’établissement d’un client;
  • Honoraires de l’expert désigné par l’assuré: remboursement des honoraires que l’assuré a payés à l’expert qu’il a désigné pour l’évaluation des dommages après un sinistre;

 

Les frais supplémentaires “additionnels”: paiement, avec l’accord de la compagnie, des frais exposés par le dirigeant d’entreprise afin de remettre en selle son entreprise.

Il arrive que les frais supplémentaires exposés par le chef d’entreprise ne suffisent pas pour remettre en activité son entreprise aussi rapidement qu’il le souhaite, si bien qu’il doit engager des frais supplémentaires “additionnels”. Un imprimeur de périodique par exemple ne peut se permettre de ne pas publier de magazines pendant plusieurs semaines et il doit donc à tout prix se faire dépanner dans les plus brefs délais.

 

©Jakob Owens